Psychologue,
Spécialisé en interculturalité
La psychologie est souvent vue comme un remède... Mais c'est avant tout un accompagnement qui se fait à partir d'une rencontre.
L'accompagnement psychothérapeutique évolue vers une prise en charge non plus basée sur un rapport asymétrique (le sachant face au demandeur) mais sur un dialogue constructiviste, toujours fondé sur une méthodologie.
La migration est un récit que chaque individu transporte, de façon consciente ou non, et porteur d'autant d'éléments qui impactent notre identité.
A propos
William Lopes
Je suis titulaire d'un Master en psychologie interculturelle de l'Université Libre de Bruxelles.
Durant mon parcours je suis intervenu en France, en Belgique et au Portugal en accompagnement individuel (thérapeutique) et de groupe (animation, analyse de la dynamique et formation sur des thèmes tels que la citoyenneté, la diversité culturelle...).
L'engagement dans un travail de soin en tant que professionnel repose, selon moi, sur une déontologie clairement établie et explicité, mais également sur la personnalisation de l'accompagnement.
La vie est loin d'être un long fleuve tranquille, les écorchures et les cicatrices que laissent nos expériences sont parfois difficiles à comprendre. Le mal-être n'est pas un état de fait, il peut être apprivoisé.
Thérapie individuelle
01.
1.1 Accompagnement thérapeutique
Un accompagnement dit "clinique" est basé sur la subjectivité individuelle, c'est-à-dire que l'accompagnement est pensé à partir du ressenti personnel.
Le développement de la psychologie moderne renverse le rapport traditionnel entre consultant et consulté : les patients ne sont plus des cas d'analyses dépossédés de savoirs ; le thérapeute n'est plus l'analyste qui détient toutes les clés interprétatives.
Différentes raisons peuvent pousser à consulter : des troubles du comportement, une douleur ou un poids psychique, l'envie d'aller plus avant ou encore des difficultés à ressentir et communiquer ses émotions...
1.2 Thérapeutique située - culturellement
Culturelle signifie, ici, faire avec son histoire dans un contexte qui n'est pas celui de référence.
Au-delà de l'assimilation qui implique la perte de ses spécificités culturelles antérieures au profit des attendus sociaux (de la société d'accueil), renoncer ou enfouir une partie de ce qui constitue son identité peut entraîner un malaise, parfois existentiel.
Le regard porté sur ces phénomènes, parfois somatisés, peuvent s'exprimer différemment, et faire l'objet de jugements. Un accompagnement ethnopsychiatrique prend en considération les différents univers culturels et leurs expressions pour éviter le piège de l'ethnocentrisme.
La culture désigne aussi l'environnement social et ses normes. L'impact de violences systémiques envers les minorités est un élément dont le poids ne peut être nié.
02.
Formation et sensibilisation à l'interculturel
Les spécificités culturelles, comme noyau identitaire, définissent un rapport au monde singulier.
Si la généralisation est à la mode et que certains points de vue établis voguent sur l'idée d'un conflit "civilisationnel" c'est que les tenants de cette approche oublient l'importance et la diversité qui caractérisent les individus et leurs multiples appartenances.
Être formé à identifier et à gérer les divergences culturelles permet de garantir un environnement de travail et relationnel constant.
La dimension de décentration est au coeur de l'interculturalité, sa pratique concerne tous les travailleurs sociaux et de la santé (plus particulièrement de ce que l'on nomme actuellement le "care").